En terre Guarani
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- Catégorie : Argentine
- Mis à jour le vendredi 19 septembre 2014 13:12
- Écrit par Choupy
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Depuis près d’une semaine, nous sommes sur ce qui fût autrefois la terre des indiens Guarani. Nous le savions mais en avons pleinement pris conscience lors de notre visite de la mission jésuite de San Ignacio et du parc national d’Iguaçu et de ses célèbres chutes. Les indiens Guarani occupent ce territoire depuis des centaines d’années, y menant une vie communautaire : dans leur culture, il n’existe pas de possessions individuelles mais une mise en commun de l’ensemble des biens. Les Guaranis sont fortement orientés vers la nature dont chaque parcelle, chaque plante et chaque animal sont sacrés. Le chef de la tribu n’est pas issu d’une lignée mais est choisi pour ses capacités de leader et de protection de la tribu. Ces indiens vivaient en paix et en harmonie avec leur environnement jusqu’à l’arrivée des colons espagnols et portugais qui en ont fait des esclaves. Ensuite, les jésuites sont arrivés et ont créé des missions pour évangéliser cette communauté. C’est pourquoi, dans la province de Misiones en Argentine mais également de l’autre côté du fleuve, au Paraguay, on retrouve des vestiges des missions jésuites détruites au 18ème siècle. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de voir ou de revoir le film « Mission » qui retrace l la fin des missions jésuites et qui montre des images époustouflantes des chutes d’Iguaçu.
Ces chutes justement, que nous n’avions pas prévu d’aller voir… mais, sur les conseils de toutes les personnes croisées en Argentine, nous avons décidé de faire le détour de 600 km qui nous permettait d’y aller. Nous les avons donc contemplées, dans un parc magnifique, rempli d’animaux de toutes sortes. Ce chutes présentent un paysage hallucinant et d’une force incroyable. Les photos ne rendent malheureusement pas la force de l’eau et le grondement sourd qui accompagne la chute vertigineuse de l’eau sur une hauteur de 85m. Nous avons parcouru hier, tout le versant Argentin et nous rendons aujourd’hui côté brésilien… la suite dans un prochain article, la route nous appelle !